A la portée du ciel

Nous avançons vers la limite du monde terrestre. De tout notre poids nous laissons des traces dans le sable humide. L’eau vient nous manger les chevilles et l’air tout le reste. Le regard au loin, légèrement levé, nous brûlons nos rétines à l’étincelant qui doucement descend vers nous suspendus. Unis dans la révérence et l’acceptation, au bord du monde nous nous prenons la main. Toi et moi, lui et toi, elle et moi, lui et elle, elle et lui… Nous sommes là, têtes hautes, présents. A tes rayons qui disparaissent, à l’attente de les voir renaitre, nous applaudissons. Mains levées, cœurs à la portée du ciel.