A la première personne, cela ne se fait pas. A la seconde, tu seras accusé de montrer du doigt. A la troisième, tu es un tire-au-flanc. A la première du pluriel, mais tu crois quoi ! Que toi et moi c’est pareil ? Et vous ? Vous faites quoi vous ? Et eux ? Ils font quoi eux ? Ils pensent par qui ?
Pourquoi vous faites cela ? C’est quoi votre truc ? Vous cherchez quoi ? Votre moteur, votre raison de, c’est quoi ? Faut vous le demander comment ? Allez, c’est le moment, tout seul maintenant, exprimez vous bon sang !
Vous en savez rien. Vous vous méconnaissez au point que vous êtes pire que les robots que vous craignez. Vous avez mal, mais vous ne sentez plus rien. Vous êtes en colère, vous ne savez même pas pourquoi. Vous vous détestez. Mais même cela vous ne le comprenez pas. Vous êtes tellement lâche que vous vous évitez et vous évidez les autres, car de vous que reste t’il ?
Mais regardez vous ! Allez, osez ! Pour une fois. Regardez chez vous. Commencez par vous. Vous voulez de l’attention, donnez la vous. Lâchez-nous et occupez-vous de vous. Nous n’avons pas besoin de vous, de votre venin, de votre haine et violence. Mais vous, vous avez besoin de vous. Car à part vous, plus personne ne peut rien pour vous.
Ce n’est pas juste ? Mais qui vous a dit que cela devait l’être ? C’est juste un choix. Le vôtre.
Le choix de notre humanité.
Qu’en reste t’il au juste ?