Ces Amours Infinis

Ces jours qui épuisent. Le silence de ceux qui se font attendre ; au présent ils échappent, éternels absents.

Derrière eux, le sillage mélancolique d’un dîner en solitaire où par politesse le serveur à fini par retirer le deuxième couvert.

Sans eux, une balade au bord de l’eau qui embrasse la baie en reflets mouvants, de l’or liquide sur l’onde nuit noire.

Célébrer ce deuil accéléré, d’un souffle l’expirer et à nouveau respirer. Soi-même se réconforter, être là une paire d’ailes dans laquelle s’enrouler.

Une solitude faussement apprivoisée, qu’il a fallu apprendre à accepter. Pour qui ? Pour quoi ? Tout s’impose même le vide, et le paradoxe muet s’écrie comme un fou qui courre les rues sourdes en hurlant.

Dans la crise intérieure, le cri du cœur a ses secrets que seuls les aimants reconnaissent. Un à un ils sortent de l’ombre, répondent à l’appel et se manifestent d’un battement d’ailes.

Amis, ces amours infinis.