Le chauffage à fond, planté là au milieu de la carrée, défiant la fenêtre restée ouverte et la plaque chauffante oubliée, température maximale.
Des assiettes qui s’empilent mais pas aussi vite que la fatigue qui atténue et inhibe les dernières tentatives.
Un tas, mélange de propre et de porté. Eventuellement le sale aura trouvé le chemin du panier.
Le même album qui tourne en boucle, un écho aux idéaux abandonnés qui tentent une dernière envolée.
Quand le déjeuner sert de dîner, les chandelles depuis bien longtemps consommées ont laissé place à l’allogène.
Le thé a remplacé le café et s’accompagne de compléments vitaminés pour chaque heure de la journée. Béquille pour les systèmes déséquilibrés.
L’eau du robinet passe par des filtres et les bouteilles écrivent sur leurs étiquettes plastiques « alcaline ».
Tout cela pour compenser non pas les mauvaises canalisations mais l’acidité intérieure de ceux qui la boive. `
Le sortilège des piles qui malgré elles s’élèvent comme par magie dans tous recoins sous les mouvements imprécis des baguettes de sushi qui tournoient.