En imaginant la scène… Cette mère qui parle à sa fille de son nouveau partenaire, qui petit à petit grignote du terrain sur un territoire jusque là féminin, empiétant sur le duo sacré «mère et fille ». Cette mère qui dit au petit cocon de trois ans ce qui se fait et ne se fait pas en présence d’un immense dinosaure, grand et gras, doux sans doutes, mais ici en pays étranger. Parmi la nouvelle règle de trois, il est à présent interdit de se pavaner nue comme un ver en chantant au milieu de la maison. Atroce pour l’asticot dévergondée qui à la première occasion ne manqua pas de courir hors du bain emmaillotée de son coton et sans l’ombre d’une hésitation, de se planter au pied du diplodocus en écartant ses ailes d’une voix qui s’envole : Regarde ! Je suis un papillon !