Fuseaux parallèles qui ne se croisent jamais. Au mieux ils se rapprochent, puis s’éloignent ensuite. Puis ils recommencent. Une danse d’allées venues sur des lignes imaginaires, inventées pour créer des repères ou bien était-ce pour créer encore plus de distance. Dans les cadrans d’une montre trop chère, ils sont là, côte à côte mais jamais à côté. Un peu comme s’ils se regardaient, mais toujours de loin. L’illusion de la montre, celle de contrôler se mêlant à celle de l’ostentation. L’artefact du temps qui passe.
En temp réel
Mahé, Jul 2nd, 2019