A même le sol, car il en marche autant sur Terre qu’ailleurs, il dessine des anges.
A force de colorier, sa propre main s’est décolorée, dépigmentée diront les puristes.
Mais nous la pureté on s’en fout.
On aime les peaux inégales, les cheveux sur la langue, les cranes dégarnis.
On aime tout cela parce que c’est beau, c’est parfaitement imparfait, c’est lui, juste lui ; c’est nous, nous tous, nos kilos en trop, nos humeurs de chien, nos moment de gloire.
Tous des anges. Sur un sol en mouvement, plaque tournante.
Il parait que la Terre est ronde ; et ton cœur ?