Un matin comme un autre. Une semaine courte après un weekend long.
Sept mots et une sirène intérieure: « certaine personne ne supporte pas la vérité ».
Ce n’est ni nouvel an, ni noël, ni son anniversaire pourtant elle demandera: est-ce que ça va ?
Il répondra par une autre question comme si c’était par politesse: es tu heureuse?
Une troisième question s’ensuira : est-ce que tu veux la vérité ?
Il dira : oui s’il te plait.
Elle écrira alors. Et elle supposera qu’il lit.
Il écrira en retour. Et il supposera la même chose.
Les jours qui passeront ensuite sont comme les réminiscences d’un rêve du matin; brumeux, de ceux qu’on n’est pas sûre d’avoir fait.
Des mots en vracs, bribes qu’on s’est enntendu partager, mais plus pour soi-même, soyons honnêtes.
Comme un stylo que l’on mâchouille à longueur de journée; le stylo est toujours en bouche, les mots flottant autour.
Ruminant derriere des lunettes bovines jusqu’à ce que l’accoucheur d’idées dans des élans animés s’enflamme au milieu de ses bougies.
C’est un homme spécial. Il porte une couleur invisible – indigo – qui le rend unique.
Pour vivre il vend des sticks de cire parce que sa petite flamme jamais ne s’éteint.
Alors quand un cœur donne des signes de crise, il va faire un tour dans l’antre du “par-fumeur”.
Il y regarde l’intérieur et y dépose un de ses fumigènes magiques en riant sérieusement :
« Si tu le fais, je le fais ! »
« Si tu sautes, je saute ! »