Tombent les nouvelles

Sans signes, aucun que l’on consent à voir, les nouvelles tombent. Tombe. Comme si elles avaient volées invisible autour de nous pendant des jours et ne sachant pas atterrir en douceur, elles volent, puis elles tombent. C’est coupant, brutal, précis comme une incision. Elles poignardent, mais avec expertise et juste après l’attaque, reculent de quelque pas et regardent la substance s’écouler de la plaie qu’elles viennent d’ouvrir. Sordide et sans compassion, une nouvelle tombe du côté tranchant, car elle ne sait rien faire d’autre.