L’orée.
C’est le début, une promesse dont l’approche ne dit encore rien; il se pourrait que mais tout est encore possible.
C’est un couloir plein de portes, identiques ou différentes; toutes la protection d’une histoire à venir, à découvrir, à finir peut-être et en cet instant encore une inconnue.
Tout ainsi, à l’orée.
Comme cet homme qui se tient là, bien solide sur ses deux jambes. Il a abandonné sa canne sur le chemin, d’un geste simple, sans dire au revoir.
Face à l’orée d’un soir.
Droit devant lui. Un pas après l’autre. D’abord le silence, puis un bruit d’eau. Puis à nouveau le silence.
Les barques se balancent doucement sur la surface ridée.
Des rides d’eau – pour seules trace laissées par le début et la fin d’un vieillard.