Les effluves, comme le mot, s’échappent. Comme un fantôme qui s’invite sans permission. L’indécence n’est pas qu’humaine. L’incandescence, est-ce même réel ? Ces odeurs comme des taches qui ne partent pas, tatouage olfactif.
Cela fut sans préambule. Ce n’était pas, et puis c’était. Comme une maison repeinte pendant la nuit. Au réveil, le rêve persiste et se précise, les solvants sentent, la maison a une lumière différente, une couleur différente. Qui a osé ? Et qui joue du piano dans le salon ? Attendez… Il n’y a pas de salon.
Le guet en bas des escalators qui déversent. Le regard qui scanne les afflux pour un visage attendu. S’attendre à ne plus rien attendre et entrevoir des traits emportés par des dizaines d’autres. Un mouvement de foule, et dedans, dedans…