Oui oui, tout à fait, nan nan

Un balbutiement précipité pour remplir et déguiser ce qui met mal à l’aise. En essayant de rester poli mais finalement en laissant le chat s’échapper du sac. C’est dur d’être élégant dans la précipitation. Un trébuchement, les mots sortent à l’envers, le corps se tortille un peu, le regard cherche la porte de sortie. Sauf qu’il n’y a pas de sortie de secours, à part pour le chat qui clairement s’est fait la malle. Étrange ce besoin, plus fort que soi, de complaire. “Oui oui, tout à fait”. Alors qu’en vrai de vrai, au fond de soi, l’écho du chat qui miaule “nan nan”.