Les gratteurs de la Cross

Travailleurs du petit matin aux gilets fluo Regards baissés, trottoirs à perte de vue Trois cents mètres tout au plus Espace insulaire pour les échoués Que les substances ont dévastés  Seules les traces au jour visibles Résidus d’identités inconnues Cela se passe ici, chaque nuit Et chaque matin, effacées sont les empreintes Pour qu’encore un petit peu moins Ils existent …