Pour que le corps se rappelle

Le sable est si lisse et si dur que les pas marquent à peine. Pouvoir marcher, s’en aller, comme ça, sans laisser de traces – nulle. Le soleil fait sa révérence et le ciel en émoi lance le bouquet final. C’est si beau que personne n’ose une photo, car il faut que le corps l’imprègne et se rappelle ; ce soir …