Vue du ciel

Vue du ciel. La tienne. La sienne. Le même ciel. La tienne en couleur, en rêve de lumière aquarelle, nature obscure qui se dessine dans le cadre. La sienne en réverbères, toits soutenus par des fenêtres abymes suivies de cadres illuminés. Un soir où la lune se découvre entière, sans peur d’être vue, sans pudeur aucune. Nulle part où te cacher, ta résonnance t’a précédé, ton chemin elle a allumé. Alors vas y. Découvre toi. Il n’y a que le ciel qui te regarde. Ce ciel qui se partage injustement, entre sublime et le reste. Ne reste qu’à laisser faire. Elle enlèvera tes ombres dissimulées ; car même quand tu ne la verras pas, d’au dessus elle te regarde. Elle soulèvera tes doutes un par un, ils clignoteront comme une guirlande jusqu’à ce que tu les lui rendes. Elle arrêtera le courant, en fera naitre un nouveau. Tête en arrière tu t’inclines au ciel qui t’habite.