Complétude

Elle pense. C’est là tout que commence, en silence, dans la tête. Une conversation qui ne s’entend que de l’intérieur. Un dialogue de sourd. C’est un travail de l’ombre, où l’on est seul, complètement seul. Il faut aller chercher la force de continuer ailleurs, un quelque part qui change toujours de lieu et d’apparence et qu’il faut sans cesse retrouver. Et tout cela n’est pas réel, pas complètement. « Complètement », deux fois, il note le mot. Un mot idiot. Ou peut être pas tant que cela. Quand est-on sûr que le cercle est fini ? La notion de complétude existe-t-elle vraiment ? Qu’entend-t-on par fini, complet ? Qu’est-ce que j’essaye de finir pense t’il.